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Shikiori no Hane
music, lyrics : Hitoshizuku-P & Yama△
illustrations : Suzunosuke
vidéo : TSO & VAVA
vocal : Rin & Len Kagamine
date : 12 aout 2013
lyrics (romaji)
Mai-ochiru konayuki ga
Yama no se wo shiroku someru
Sabireta mura no abaraya de
Futari, mi wo yoseau fuyu no yoru
"Deatta hi mo, yuki datta"
Anata ga hohoemi tsubuyaku
Iroribi ni hotetta kao wo
Ookina sode no kage ni kakushita
Haru no otozure wo
Ibuki no yorokobi saezuru tori-tachi to utau
"Kirei na koe da ne" to anata ga itta
Tada sore ga, sono kotoba ga, ureshikute
"Itsuka, kirei na koe ga denaku natte mo,
Sore demo, watashi wo aishite kuremasu ka?"
"Atarimae da yo" tte yasashiku warai
Sotto ookina te ga hoo wo nadeta
Aoba teru natsu no gogo
Anata ga yamai ni taoreta
Mazushii meoto kurashi de wa
Anata wo naosu kusuri wa kaenai
Akuruhi mo akuruhi mo
Tada, hitasura ni hata wo oru
Hakanaki momiji no ha no you ni
Anata no inochi wo, chirase wa shinai
Kisetsu wa nagarete
Natsu no owari wo tsugeru suzumushi ga RIN, to naku
"Kirei na yubi da ne" to kizu darake no te wo nigiru, sono te ga
Amari ni mo tsumetakute...
"Itsuka kirei na yubi ga nakunatte mo,
Sore demo watashi wo aishite kuremasu ka?"
"Atarimae da yo" tte seki komi nagara
Itamu yubi wo ookina te ga tsutsunda
Hiru mo yoru mo hata wo ori-tsudzukete
(―Aa)
Hayaku hayaku, kusuri wo kawanakereba...
(rakujitsu no kaze―)
Mou sukoshi, ato sukoshi, momiji ga chiru mae ni
(―Mujou ni kuchite iku mi no―)
Kono yubi ga tomaru made... kono hane ga, tsukiru made...
(―Tomoshibi wo yurashi otosu―)
"Itsuka, watashi ga HITO ja nakunatte mo,
Anata wa, watashi wo aishite kuremasu ka?"
Kowakute shinjitsu wa tsugerarenu mama
Sotto hitori, saigo no hane wo ori...
"Atarimae da yo" tte boku wa warai
Tsubasa wo nakushita kimi wo dakishime, itta
Kirei ni habataita ano hi no tsuru wo
Zutto, ima demo oboete iru yo
Soshite kawarazu kimi wo aishite iru yo► violin cover ◄
traduction : (Omegata)
La neige tombait, recouvrant lentement
Les monts et les plaines, d’un fragile voile blanc
Dans une maison usée d’un village déserté
Deux amants se blottissaient en une nuit glacée
“ Il neigeait aussi au tout premier jour ”
Souriant as-tu dit dans le creux de mon cou
Mon visage échauffé par la cheminée,
Dans ta manche je décidais alors de le cacher
Et dans un souffle de joie
Je chantais l’arrivée du printemps en choeur
Avec tous les oiseaux gazouillant
“ Comme ta voix est belle ” as-tu dit,
Affichant un doux regard
Rien que ça, ces mots de toi
Parvenaient sans peine à m’émouvoir
“ Si un beau jour je ne possédais plus cette voix que tu aimes tant,
M’aimerais-tu toujours de la même manière qu’avant ? ”
“ Évidemment ” as-tu répondu en souriant gentiment,
En même temps que ta large main caressait mon visage.
C’était en été, le soleil brillait
Tu t’effondras au sol d’une maladie brutale
Notre pauvre, miséreuse vie maritale
N’avait pas les moyens de subvenir à tes besoins
Le jour qui suivit, et celui-ci d’après,
Je ne fit rien d’autre que de coudre sans arrêt
Je ne pouvais pas laisser ta vie m’échapper
Tel un arbre, qui en automne, voit ses feuilles tomber
Et les saisons qui s’écoulaient
L’été emporté par le cri des grillons
Qui marquent l’approche de l’hiver
“ Tes doigts sont si fins et délicats ” dis-tu de mes mains abîmées
Mais je réalisais alors que les tiennes
Étaient beaucoup trop froides…
“ Si un beau jour je ne possédais plus ces doigts que tu aimes tant,
M’aimerais-tu toujours de la même manière qu’avant ? “
“ Évidemment ” as-tu répondu en toussant fébrilement
Carressant faiblement, mes doigts dolents meurtris par le devoir.
Le jour et la nuit, sans répis, je couds, je ne m’arrête pas
- “ Aah… l’impitoyable brise solaire ” -
Dépêchons-nous, dépêchons-nous, j’ai besoin de médicaments
- “ Balais la flamme du bruit se décomposant ” -
Encore un peu, encore un peu, avant que l’automne ne laisse place
- “ Jusqu’à… ce que mort s’en suive ” -
Jusqu’à ce que ces doigts, ce plumage deviennent pour de bon…
… Inutilisables.
“ Si un beau jour je n’étais plus humaine, nos chemins se séparant,
M’aimerais-tu toujours de la même manière qu’avant ? ”
La vérité que je craignais tant, inavouable à présent
Je cueillis, tristement, la dernière plume restante…
“ Évidemment ” ai-je répondu en souriant gentiment
Je te promet, je t’enlacerais, même quand tu auras perdu tes ailes
Et cette belle grue que j’ai vu s’envoler haut dans le ciel
Je n’ai pas oublié, et n’oublierais jamais ce jour
Et de la même manière qu’avant…
Je t’aimerais pour toujours.
Tags : suzunosuke, shikiori no hane, gakupo, sachiko, cover, kagamine rin, kagamine len, yama-p, hitoshizuku-p, japan
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