• Bigflo & Oli

    Bigflo & Oli

     

    Nom : Bigflo & Oli (Florian et Olivio Ordonez)

    Date de naissance : 22 janvier 1993 - 19 avril 1996

    Sexe : ♂ masculins

    Statut : actifs (2005)

    Genre : auteur-compositeurs, interprètes

    Liens : // site //

    Tag : bigflo & oli

     

    - Comme d'hab

    ► Dommage

    ► Du Disque dur au Disque d'or

    ► Gangsta

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    ► Mr tout le Monde

    ► Mytho 

    - Papa

     

    Bigflo & Oli

  • music, lyrics, vocal : Bigflo & Oli

    album : La Cour des Grands

    date : 2014

     

    lyrics

    J'sais pas pourquoi, ce matin, je suis très en colère
    Mais je laisse rien paraître devant ma fille et sa mère
    Bisous, "Bonjour", ennui, cafetière
    La jolie vaisselle que nous a donnée grand-mère
    J'aimerais tout foutre en l'air, ouais, j'y pense, des fois
    Les jours se ressemblent comme ma fille et moi
    "Allez chérie, dépêche-toi, on va être en retard
    Dis "Bonjour" aux voisins ; au revoir, connard"
    Toujours bloqué dans la circulation
    Stimulation, agression, allez, avance, pauv' con
    "- Qu'est-ce qu'il t'arrive, papa, dis-moi pourquoi tu t'énerves"
    Je l'entends pas, aujourd'hui, j'suis coincé dans un rêve
    "Allez mon ange, sois sage et passe une bonne journée"
    Ma propre hypocrisie commence vraiment à me soûler
    Youhou ! Maintenant, direction l'taf, l'éclate
    Un lapin dans un clapier, huit heures derrière un clavier
    Ça fait deux semaines que j'essaye de parler à mon patron
    Je l'imagine souvent, le soir, découpé dans des cartons
    "- Monsieur, pour mon augmentation...
    - On en parlera plus tard"
    Dire que ça fait quinze ans qu'j'enfile ce putain d'costard
    Après, j'irai chercher ma fille, comme toujours
    Je ne vois que l'ennui, où est passée ma vie ? Où est passé l'amour ?
    Ce soir, la même bouffe de supermarché
    Haricots verts, steak haché, on fera semblant d'pas s'fâcher
    Mais j'ai encore trouvé des textos dans son téléphone
    C'est pas la fin du monde, ça fait deux ans qu'elle me trompe
    Moi, comme d'hab', je dis rien, non, comme d'hab', je suis aphone
    Ce monde est trop pourri pour ma fille, j'ai honte
    La routine, le premier jour comme le dernier
    Attends, mais y'a pas un fusil dans le grenier ?
    Le taf, l'angoisse, la ville, l'ennui, le temps qui passe, routine, l'ennui
    L'amour, la mort, les rêves, l'envie, photo, sourire, encore la ville
    Le stress, le noir, les larmes, les cris, les klaxons, les sonneries
    Je crois que, ce soir, je vais faire une connerie
     
    [Refrain : Bigflo & Oli]
    Seul dans l'ombre, j'suis qu'un monsieur tout l'monde
    J'avance, je tombe, j'suis qu'un monsieur tout l'monde
    J'ai jeté l'éponge, comme monsieur tout l'monde
    Je plonge dans le plus sombre de mes songes
    Seul dans l'ombre, j'suis qu'un monsieur tout l'monde
    J'avance, je tombe, j'suis qu'un monsieur tout l'monde
    J'ai jeté l'éponge, comme monsieur tout l'monde

    "- Bonsoir
    - Bonsoir
    - Nous aurions quelques questions à vous poser au sujet d'l'incident d'hier soir
    - Oui
    - Vous connaissiez l'voisin ?
    - Oui, oui...
    - Qu'est-ce que vous pouvez nous raconter sur lui ?
    - Sur lui ?

    J'suis encore sous l'choc étant donné qu'c'était un père
    Exemplaire, voisin charmant, attentionné, un type normal, non, rien de louche
    Qui ferait même pas de mal à une mouche, j'l'entendais chanter sous la douche
    Il m'aidait à descendre mes courses
    Un gars ordinaire, discret, sans histoire
    Y'a ma maison à la télé, tout ça : difficile d'y croire
    À la radio, c'est dingue, ils parlent de flingue, de rideaux en sang
    Dire qu'on avait passé le dernier nouvel an ensembles
    On parlait bricolage autour d'un verre, trinquant à notre santé
    Un monsieur tout l'monde, et personne n's'y attendait
     
    - Et à propos d'l'incident ? Vous pouvez nous raconter c'que vous avez entendu ? C'que vous avez vu ?

    Il a tué sa fille et sa femme, 'fin, sa femme en premier
    On parle de fusil et d'idées noires dans l'fond d'son grenier
    J'entends encore le bruit des cris : c'est pire à chaque seconde
    Trois tombes pour un monsieur tout l'monde
    Voisin assassin appuyant quatre fois sur la gâchette
    Les volets fermés, oui, l'drame s'est passé en cachette
    J'ai entendu un "bam", on venait de quitter la table
    Vingt-deux heures trente-deux, une balle : celle qui a tuée sa femme
    Ils s'fâchaient pas mal, j'ai pensé à une dispute banale
    S'enchaîne un coup machinal, le calme, puis la balle finale
    Un coup d'fil : la police débarque, les chaînes télé défilent
    On m'demande des infos sur le barge, un peu comme dans les films
    On a retrouvé l'corps de sa fille tout près du sien
    Dire qu'j'ai vu c'type pleurer à la mort de son chien
    Ma femme ne parle plus depuis qu'elle a su la nouvelle
    Elle a croisée son regard, hier soir, en sortant la poubelle
    Toujours souriant, un gars sympa qui habitait à deux pas
    J'suis sûr qu'les autres voisins disent la même chose de moi
    Il me ressemble : la voiture, la femme, la belle-mère, les soirées à table
    Le canapé, les films banals, le pain pour l'canard du canal
    Le chien, le putain d'nain d'jardin, la terrasse au soleil
    Qu'est-ce qui m'empêcherait de faire pareil ?
     
    Seul dans l'ombre, j'suis qu'un monsieur tout l'monde
    J'avance, je tombe, j'suis qu'un monsieur tout l'monde
    J'ai jeté l'éponge, comme monsieur tout l'monde
    Je plonge dans le plus sombre de mes songes
    Seul dans l'ombre, j'suis qu'un monsieur tout l'monde
    J'avance, je tombe, j'suis qu'un monsieur tout l'monde
    J'ai jeté l'éponge, comme monsieur tout l'monde
    Je plonge dans le plus sombre de mes songes


    J'sais pas pourquoi, ce matin, je suis très en colère
    Mais je laisse rien paraître devant ma fille et sa mère
    Bisous, "Bonjour", ennui, cafetière
    La jolie vaisselle que nous a donnée grand-mère
    J'aimerais tout foutre en l'air


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  • music, lyrics, vocal : Bigflo & Oli

    album : La Cour des Grands

    date : 2014

     

    lyrics

    J'ai vu l'ennui dans les écoles, les jeunes qui picolent
    LOL, les heures de colle, une taffe : tu décolles
    Tu déconnes, t'es trop bonne, on en fait toujours des tonnes
    Tu m'étonnes, mate c'que ça donne, je ne vois que des clones
    La journée, je m'ennuie donc, le soir, je m'enivre
    Je raccourcis ma vie pour avoir l'impression de vivre
    On rêve des USA, on veut le permis d'port d'arme
    J'ai vu des larmes couler pour un portable
    Insupportable, on ne t'aime pas si tu suis pas la norme
    Pourquoi tu ne bois pas ? "Si tu ne bois pas, t'es pas un homme"
    Faire semblant : voilà le nouveau credo
    Je change mes neurones contre des bédos
    Sur le ring, on veut tous être les kings
    Hier, j'ai vu mon reflet déformé par le bling-bling
    Rempli de clichés, on veut se cacher
    Chercher un monde meilleur avec des cachets, ok
    Jeunesse Dolce, Louis, Gucci
    Jeunesse gâchée, habituée au gâchis
    On fait pas gaffe alors nos copines sont en cloque
    Les sourires jaunes, comme nos dents à cause de la clope
    Dans les familles, frères et sœurs ne s'entendent plus
    Plus d'histoire de cœur, que des histoires de cul
    Nos parents se déchirent, avant, ils avaient l'air si sûrs d'eux
    Donc on croit en l'amour qu'une semaine sur deux
    Les filles sont des femmes, le prince est devenu fêlé
    On veut tous être des stars comme on voit à la télé
    Vivant dans le ciment, nos sentiments sont emmêlés
    Plus d'enfance depuis longtemps, notre innocence est sous scellé
    Une corde, un cou, un tabouret qui tombe
    Une famille, des amis, des larmes, une tombe
    C'est le raccourci de l'âme, des exclus, des cœurs brisés
    C'est le corps qui lâche, émotion non maîtrisée
    On se moque d'un faible pour se croire fort
    Parce qu'il est pas comme nous, parce que, se moquer, c'est à la mode
    Mais, un jour, la haine déborde, marre d'être la risée
    Alors, on entend des coups de feu dans le lycée
    On s'maquille, on s'déguise, on veut faire vieux
    On veut faire comme les autres, on pourrait tellement faire mieux
    C'est l'effet d'groupe, malheureusement
    Ça commence par : "T'es pas cap'", ça finit par un enterrement

     

    Jeunesse influençable en 'zik', en sap
    Problèmes de santé, normal, y'a le Marlboro dans l'sac
    À quinze ans, déjà en boite, on s'en fout, nous, on s'éclate
    D'abord, on s'aime puis on se casse, derrière nos vices, nous, on se cache

    (x2)

     

    Lointaine est l'époque des Lego
    Les enfants sont tombés bien bas, donc on comprend que les parents tombent de très haut
    On cache nos pleures et l'odeur de la clope au déo
    Dans les vapes, on étouffe nos peurs, on entasse nos mensonges et nos mégots
    Faut être honnête, on parle plus à nos mères mais on partage toutsur internet
    Un nuage de fumée devant les lycées, v'là l'décor
    Tous déguisés, la débilité bat des records
    La mode n'épargne personne, je te l'accorde
    Les filles en manque de love, sous alcool, donnent leur corps
    Même le marchand de sable ne trouve plus le sommeil
    La jeunesse dorée étale son argent et bronze au soleil
    On recherche tous l'ivresse, qu'importe le flacon
    Roméo est sorti, Juliette fume sa clope au balcon
    Seul, le soir, au départ, c'était boire juste des fois
    Devant le miroir, tous des pantins à la gueule de bois
    Je rentrerai pas à la maison, le sexe a mis l'amour en prison
    Leurs jupes courtes en disent long
    La princesse boit en haut de sa tour, elle se sent bien seule
    Ici, les crapauds ne sont jamais devenus des princes
    Les cœurs se ferment, les corps grincent ce modèle de minceur
    Si je rêve qu'on m'pince l'avenir coincé dans l'ascenseur
    La poudre pour canon s'écoule et refroidit l'ambiance
    Avant la fin du match, beaucoup sont sur la touche, derrière la ligne blanche
    Dur à assumer, à éviter car c'est trop tentant
    La fumée, la vérité sort de la bouche des enfants
    C'est plus drôle, on s'force même quand on rigole
    On veut mourir jeune pour imiter nos idoles
    Extase et extasie, esprit en cellule
    Overdose d'une fille le père lui a du mal à avaler la pilule
    Apologie du fric dans les clips bling-bling nous fait saliver
    On perd le sens de notre langage dans la télé-réalité
    Génération McDo, machos, chômage, on est tous rivaux
    On vide les poches de nos jeans pour s'en acheter des nouveaux
    Pas de mea culpa, nous, l'soir, on s'couche tard
    On tire des taffes pour oublier qu'on en trouve pas

     

    Jeunesse influençable en 'zik', en sap
    Problèmes de santé, normal, y'a le Marlboro dans l'sac
    À quinze ans, déjà en boite, on s'en fout, nous, on s'éclate
    D'abord, on s'aime puis on se casse, derrière nos vices, nous, on se cache

    (x2)


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