-
Bigflo & Oli
Nom : Bigflo & Oli (Florian et Olivio Ordonez)
Date de naissance : 22 janvier 1993 - 19 avril 1996
Sexe : ♂ masculins
Statut : actifs (2005)
Genre : auteur-compositeurs, interprètes
Liens : // site //
Tag : bigflo & oli
- Comme d'hab
► Dommage
► Du Disque dur au Disque d'or
► Gangsta
- Je suis
- La vraie vie
► Mytho
- Papa
-
Par Revie le 5 Mai 2018 à 10:15
music, lyrics, vocal : Bigflo & Oli
album : La Cour des Grands
date : 2014
lyrics :
J'sais pas pourquoi, ce matin, je suis très en colère
Mais je laisse rien paraître devant ma fille et sa mère
Bisous, "Bonjour", ennui, cafetière
La jolie vaisselle que nous a donnée grand-mère
J'aimerais tout foutre en l'air, ouais, j'y pense, des fois
Les jours se ressemblent comme ma fille et moi
"Allez chérie, dépêche-toi, on va être en retard
Dis "Bonjour" aux voisins ; au revoir, connard"
Toujours bloqué dans la circulation
Stimulation, agression, allez, avance, pauv' con
"- Qu'est-ce qu'il t'arrive, papa, dis-moi pourquoi tu t'énerves"
Je l'entends pas, aujourd'hui, j'suis coincé dans un rêve
"Allez mon ange, sois sage et passe une bonne journée"
Ma propre hypocrisie commence vraiment à me soûler
Youhou ! Maintenant, direction l'taf, l'éclate
Un lapin dans un clapier, huit heures derrière un clavier
Ça fait deux semaines que j'essaye de parler à mon patron
Je l'imagine souvent, le soir, découpé dans des cartons
"- Monsieur, pour mon augmentation...
- On en parlera plus tard"
Dire que ça fait quinze ans qu'j'enfile ce putain d'costard
Après, j'irai chercher ma fille, comme toujours
Je ne vois que l'ennui, où est passée ma vie ? Où est passé l'amour ?
Ce soir, la même bouffe de supermarché
Haricots verts, steak haché, on fera semblant d'pas s'fâcher
Mais j'ai encore trouvé des textos dans son téléphone
C'est pas la fin du monde, ça fait deux ans qu'elle me trompe
Moi, comme d'hab', je dis rien, non, comme d'hab', je suis aphone
Ce monde est trop pourri pour ma fille, j'ai honte
La routine, le premier jour comme le dernier
Attends, mais y'a pas un fusil dans le grenier ?
Le taf, l'angoisse, la ville, l'ennui, le temps qui passe, routine, l'ennui
L'amour, la mort, les rêves, l'envie, photo, sourire, encore la ville
Le stress, le noir, les larmes, les cris, les klaxons, les sonneries
Je crois que, ce soir, je vais faire une connerie
[Refrain : Bigflo & Oli]
Seul dans l'ombre, j'suis qu'un monsieur tout l'monde
J'avance, je tombe, j'suis qu'un monsieur tout l'monde
J'ai jeté l'éponge, comme monsieur tout l'monde
Je plonge dans le plus sombre de mes songes
Seul dans l'ombre, j'suis qu'un monsieur tout l'monde
J'avance, je tombe, j'suis qu'un monsieur tout l'monde
J'ai jeté l'éponge, comme monsieur tout l'monde
"- Bonsoir
- Bonsoir
- Nous aurions quelques questions à vous poser au sujet d'l'incident d'hier soir
- Oui
- Vous connaissiez l'voisin ?
- Oui, oui...
- Qu'est-ce que vous pouvez nous raconter sur lui ?
- Sur lui ?
J'suis encore sous l'choc étant donné qu'c'était un père
Exemplaire, voisin charmant, attentionné, un type normal, non, rien de louche
Qui ferait même pas de mal à une mouche, j'l'entendais chanter sous la douche
Il m'aidait à descendre mes courses
Un gars ordinaire, discret, sans histoire
Y'a ma maison à la télé, tout ça : difficile d'y croire
À la radio, c'est dingue, ils parlent de flingue, de rideaux en sang
Dire qu'on avait passé le dernier nouvel an ensembles
On parlait bricolage autour d'un verre, trinquant à notre santé
Un monsieur tout l'monde, et personne n's'y attendait
- Et à propos d'l'incident ? Vous pouvez nous raconter c'que vous avez entendu ? C'que vous avez vu ?
Il a tué sa fille et sa femme, 'fin, sa femme en premier
On parle de fusil et d'idées noires dans l'fond d'son grenier
J'entends encore le bruit des cris : c'est pire à chaque seconde
Trois tombes pour un monsieur tout l'monde
Voisin assassin appuyant quatre fois sur la gâchette
Les volets fermés, oui, l'drame s'est passé en cachette
J'ai entendu un "bam", on venait de quitter la table
Vingt-deux heures trente-deux, une balle : celle qui a tuée sa femme
Ils s'fâchaient pas mal, j'ai pensé à une dispute banale
S'enchaîne un coup machinal, le calme, puis la balle finale
Un coup d'fil : la police débarque, les chaînes télé défilent
On m'demande des infos sur le barge, un peu comme dans les films
On a retrouvé l'corps de sa fille tout près du sien
Dire qu'j'ai vu c'type pleurer à la mort de son chien
Ma femme ne parle plus depuis qu'elle a su la nouvelle
Elle a croisée son regard, hier soir, en sortant la poubelle
Toujours souriant, un gars sympa qui habitait à deux pas
J'suis sûr qu'les autres voisins disent la même chose de moi
Il me ressemble : la voiture, la femme, la belle-mère, les soirées à table
Le canapé, les films banals, le pain pour l'canard du canal
Le chien, le putain d'nain d'jardin, la terrasse au soleil
Qu'est-ce qui m'empêcherait de faire pareil ?
Seul dans l'ombre, j'suis qu'un monsieur tout l'monde
J'avance, je tombe, j'suis qu'un monsieur tout l'monde
J'ai jeté l'éponge, comme monsieur tout l'monde
Je plonge dans le plus sombre de mes songes
Seul dans l'ombre, j'suis qu'un monsieur tout l'monde
J'avance, je tombe, j'suis qu'un monsieur tout l'monde
J'ai jeté l'éponge, comme monsieur tout l'monde
Je plonge dans le plus sombre de mes songes
J'sais pas pourquoi, ce matin, je suis très en colère
Mais je laisse rien paraître devant ma fille et sa mère
Bisous, "Bonjour", ennui, cafetière
La jolie vaisselle que nous a donnée grand-mère
J'aimerais tout foutre en l'air
votre commentaire -
Par Revie le 5 Mai 2018 à 09:08
music, lyrics, vocal : Bigflo & Oli
album : La Cour des Grands
date : 2014
lyrics :
J'ai vu l'ennui dans les écoles, les jeunes qui picolent
LOL, les heures de colle, une taffe : tu décolles
Tu déconnes, t'es trop bonne, on en fait toujours des tonnes
Tu m'étonnes, mate c'que ça donne, je ne vois que des clones
La journée, je m'ennuie donc, le soir, je m'enivre
Je raccourcis ma vie pour avoir l'impression de vivre
On rêve des USA, on veut le permis d'port d'arme
J'ai vu des larmes couler pour un portable
Insupportable, on ne t'aime pas si tu suis pas la norme
Pourquoi tu ne bois pas ? "Si tu ne bois pas, t'es pas un homme"
Faire semblant : voilà le nouveau credo
Je change mes neurones contre des bédos
Sur le ring, on veut tous être les kings
Hier, j'ai vu mon reflet déformé par le bling-bling
Rempli de clichés, on veut se cacher
Chercher un monde meilleur avec des cachets, ok
Jeunesse Dolce, Louis, Gucci
Jeunesse gâchée, habituée au gâchis
On fait pas gaffe alors nos copines sont en cloque
Les sourires jaunes, comme nos dents à cause de la clope
Dans les familles, frères et sœurs ne s'entendent plus
Plus d'histoire de cœur, que des histoires de cul
Nos parents se déchirent, avant, ils avaient l'air si sûrs d'eux
Donc on croit en l'amour qu'une semaine sur deux
Les filles sont des femmes, le prince est devenu fêlé
On veut tous être des stars comme on voit à la télé
Vivant dans le ciment, nos sentiments sont emmêlés
Plus d'enfance depuis longtemps, notre innocence est sous scellé
Une corde, un cou, un tabouret qui tombe
Une famille, des amis, des larmes, une tombe
C'est le raccourci de l'âme, des exclus, des cœurs brisés
C'est le corps qui lâche, émotion non maîtrisée
On se moque d'un faible pour se croire fort
Parce qu'il est pas comme nous, parce que, se moquer, c'est à la mode
Mais, un jour, la haine déborde, marre d'être la risée
Alors, on entend des coups de feu dans le lycée
On s'maquille, on s'déguise, on veut faire vieux
On veut faire comme les autres, on pourrait tellement faire mieux
C'est l'effet d'groupe, malheureusement
Ça commence par : "T'es pas cap'", ça finit par un enterrementJeunesse influençable en 'zik', en sap
Problèmes de santé, normal, y'a le Marlboro dans l'sac
À quinze ans, déjà en boite, on s'en fout, nous, on s'éclate
D'abord, on s'aime puis on se casse, derrière nos vices, nous, on se cache(x2)
Lointaine est l'époque des Lego
Les enfants sont tombés bien bas, donc on comprend que les parents tombent de très haut
On cache nos pleures et l'odeur de la clope au déo
Dans les vapes, on étouffe nos peurs, on entasse nos mensonges et nos mégots
Faut être honnête, on parle plus à nos mères mais on partage toutsur internet
Un nuage de fumée devant les lycées, v'là l'décor
Tous déguisés, la débilité bat des records
La mode n'épargne personne, je te l'accorde
Les filles en manque de love, sous alcool, donnent leur corps
Même le marchand de sable ne trouve plus le sommeil
La jeunesse dorée étale son argent et bronze au soleil
On recherche tous l'ivresse, qu'importe le flacon
Roméo est sorti, Juliette fume sa clope au balcon
Seul, le soir, au départ, c'était boire juste des fois
Devant le miroir, tous des pantins à la gueule de bois
Je rentrerai pas à la maison, le sexe a mis l'amour en prison
Leurs jupes courtes en disent long
La princesse boit en haut de sa tour, elle se sent bien seule
Ici, les crapauds ne sont jamais devenus des princes
Les cœurs se ferment, les corps grincent ce modèle de minceur
Si je rêve qu'on m'pince l'avenir coincé dans l'ascenseur
La poudre pour canon s'écoule et refroidit l'ambiance
Avant la fin du match, beaucoup sont sur la touche, derrière la ligne blanche
Dur à assumer, à éviter car c'est trop tentant
La fumée, la vérité sort de la bouche des enfants
C'est plus drôle, on s'force même quand on rigole
On veut mourir jeune pour imiter nos idoles
Extase et extasie, esprit en cellule
Overdose d'une fille le père lui a du mal à avaler la pilule
Apologie du fric dans les clips bling-bling nous fait saliver
On perd le sens de notre langage dans la télé-réalité
Génération McDo, machos, chômage, on est tous rivaux
On vide les poches de nos jeans pour s'en acheter des nouveaux
Pas de mea culpa, nous, l'soir, on s'couche tard
On tire des taffes pour oublier qu'on en trouve pasJeunesse influençable en 'zik', en sap
Problèmes de santé, normal, y'a le Marlboro dans l'sac
À quinze ans, déjà en boite, on s'en fout, nous, on s'éclate
D'abord, on s'aime puis on se casse, derrière nos vices, nous, on se cache(x2)
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique